top of page
Rechercher

Aéroport de Charleroi : Développer, oui. Subir, non : Fleurus et l'équipe du Bourgmestre plaident pour un équilibre juste.

  • Photo du rédacteur: Equipe du Bourgmestre
    Equipe du Bourgmestre
  • 2 nov.
  • 4 min de lecture

Dernière mise à jour : 5 nov.


ree

Parce que le développement économique ne peut se faire au détriment de la santé et du cadre de vie.


Au début de l’année, l’aéroport de Charleroi (BSCA) a introduit une demande de renouvellement de son permis d’environnement. Derrière cette procédure technique se cache une question essentielle : comment concilier le développement d’un aéroport régional stratégique avec le respect des riverains, de l’environnement et de la santé publique ?


Face à un permis jugé insuffisamment encadré, cinq communes — Fleurus, Binche, Anderlues, Fontaine-l’Évêque et Sombreffe — ont décidé d’unir leurs forces pour déposer un recours au Conseil d’État. Une démarche collective, mûrement réfléchie, qui ne s’oppose pas au développement de BSCA mais réclame un cadre clair, durable et équitable pour tous.


Fleurus en première ligne pour défendre son territoire


À Fleurus, la protection du cadre de vie des habitants est au cœur de toutes les décisions politiques. Et c’est cette même conviction qui guide l’Équipe du Bourgmestre depuis le début du dossier BSCA : accompagner le développement économique, oui, mais jamais au détriment de la santé, du bien-être ou de la tranquillité des Fleurusiennes et Fleurusiens.

Si le projet se situe sur le territoire de Charleroi, il touche directement Fleurus, dont la frontière communale se trouve aux portes mêmes de l’aéroport. Dès le départ, notre Ville a rendu un avis défavorable au permis proposé, exprimant des inquiétudes sérieuses quant aux nuisances sonores, à la pollution de l’air, à la préservation du patrimoine naturel et à la santé publique.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : plus de 300 riverains fleurusien·ne·s se sont mobilisés lors de l’enquête publique — 125 courriers postaux, deux pétitions totalisant plus de 600 signatures, et des dizaines de témoignages dénonçant les vols tardifs, les perturbations du trafic routier et la pollution atmosphérique. Cette mobilisation citoyenne, l’Équipe du Bourgmestre la salue et la soutient pleinement : c’est ensemble que nous faisons entendre la voix de Fleurus.



Un développement économique, oui… mais pas à n’importe quel prix


L’aéroport de Charleroi est un moteur économique reconnu pour toute la région. Il contribue à l’emploi, à la mobilité et au rayonnement de la Wallonie. Mais l’Équipe du Bourgmestre défend une vision équilibrée du développement : celui qui s’inscrit dans le respect des habitants et de l’environnement.


Le permis d’environnement octroyé prévoit une croissance du trafic de 58 000 mouvements en 2024 à 77 000 d’ici 2041, sans révision intermédiaire ni étude épidémiologique approfondie. Aucune garantie concrète n’existe quant à la pollution sonore ou atmosphérique, ni à l’impact sur la santé (PFAS, particules ultrafines…). Pour un permis valable 20 ans, sans clause de réévaluation, cela revient à signer un chèque en blanc.


À Fleurus, nous refusons cette logique. Comme dans tous nos combats, notre priorité reste la qualité de vie des habitants : protéger aujourd’hui pour mieux préparer demain.



Des règles claires et des engagements concrets : notre vision pour un développement responsable


Depuis le début, les communes concernées — avec Fleurus en tête — demandent que le Gouvernement wallon conditionne tout renouvellement de permis à des engagements précis et vérifiables :

  • Un couvre-feu strict entre 23h et 7h, pour garantir le droit au repos des habitants ;

  • Des études sanitaires indépendantes pour mesurer les impacts réels du bruit et de la pollution ;

  • Une réévaluation du permis tous les 5 ans, afin d’ajuster les conditions selon les évolutions technologiques ;

  • Un monitoring environnemental transparent et public, avec des données accessibles à tous ;

  • Des procédures de plainte simplifiées et un suivi structuré ;

  • Un rôle renforcé pour les riverains dans le comité d’accompagnement ;

  • Et des sanctions dissuasives en cas de non-respect des normes.


Autant de mesures de bon sens, portées par des élus responsables et proches du terrain. Des mesures qui traduisent la vision politique de l’Équipe du Bourgmestre : une ville qui avance, mais qui le fait dans le respect, la transparence et la concertation.



“Accompagner le développement, oui. Le subir, non. Il ne s’agit évidemment pas de brider le développement, mais de l’accompagner de manière soutenable, transparente et équitable. Nous sommes partenaires du développement de notre région, pas spectateurs impuissants. Les Fleurusiens ont droit à un cadre de vie préservé, à des garanties, à une écoute réelle. C’est ce que nous défendons ensemble.” — Loïc D’Haeyer, Bourgmestre de Fleurus
Cette position incarne parfaitement la philosophie de notre équipe : défendre Fleurus, protéger ses habitants, tout en gardant le cap sur une vision durable et cohérente du territoire. Nous croyons en un développement maîtrisé, en une économie responsable, et en une politique qui place l’humain et la santé publique avant tout.


Protéger nos habitants, préserver notre avenir


Fleurus est une ville qui avance, une ville fière, dynamique, tournée vers l’avenir. Mais cet avenir doit se construire sur des bases saines et équilibrées. Ce recours collectif n’est pas un refus du progrès : c’est un acte de responsabilité, de bon sens et de cohérence politique.


L’Équipe du Bourgmestre continuera à défendre Fleurus avec conviction et à agir, chaque jour, pour un cadre de vie toujours meilleur pour ses habitants. Parce qu’ici, nous aimons notre territoire, et nous refusons de le voir évoluer sans garanties, sans équilibre, sans respect.

À Fleurus, nous ne subissons pas les décisions : nous les construisons. Et nous continuerons à faire entendre la voix d’une commune fière, juste et responsable.

 
 
 

Commentaires


bottom of page